resumo
- Notre propos est de faire une approche de Nancy Huston afin de démontrer combien la question de l’altérité est au centre de l’écriture de l’auteur. Nous analyserons la représentation de l’écriture hustonienne abordant une vision translinguistique et transculturelle rappelant que pour la plupart des écrivains, l’Exil est un déchirement, une expérience qu’ils témoigneront plus tard dans leurs écrits. En passant par la traversée des cultures, par la traversée des frontières, nous essaierons de mettre en évidence le rapport de l’écrivaine à la langue maternelle et à la langue d’exil (d’adoption) visant son parcours linguistique et autotraductif dans Lignes de faille (2005) et Danse noire (2013). Notre intention est de révéler combien son expérience transculturelle, d’où elle a puisé la richesse et la blessure, fait naître un nouveau monde. Nous proposons de dégager une pensée du « devenir écrivaine » en nous interrogeant sur la singularité d’une oeuvre passerelle, transfrontalière, contemporaine.