Ressources forestiers et biens communs. La propriété en commun n’est-elle plus efficiente? Artigo de Conferência uri icon

resumo

  • Cadre théorique et contextualisation du problème Une forme assez répandue d’occupation et d’utilisation du territoire, surtout dans de régions de montagne en Europe, mais aussi dans d’autres réalités – les communautés de village - , combinait normalement des régimes de propriété privée de la terre avec la propriété en commun (les communaux). Ces régimes de propriété ont été historiquement à plusieurs reprises mis en cause, censés d’être inefficients. Pourtant, ils subsistent encore, ou sont même réinvités sur des nouvelles formes, même dans des contextes urbains. Cette présumée inefficience est l’objet de deux grands débats théoriques. D’un côté la question de la dilapidation des ressources et de la capacité du régime de propriété en commun assurer à long terme un flux soutenue de bénéficies privées (Hardin 1968; Ostrom 1990) et, de l’autre, la capacité de l’ensemble de droits de propriété, et la façon comme ils sont gérés, assurer, ou pas, l’optimum social, soit par la voie du marché, soit par la voie des dispositifs de régulation (Pigou 1932; Coase 1960). Dans ce dernier, cas le problème se pose, surtout, autour des biens publiques de nature environnemental (paysage, biodiversité, pollution des bassins hydrographiques, etc) et de la différente capacité de chacun de ces régimes les produire. La grande quantité de travaux qu’ont été menés dans le cadre de ces débats fondateurs (p.e. Bromley; 1992; German, 2010; McKean and Ostrom, 1990; Brouwer, 1995) montrent qu’au-delà des types discrets des régimes de propriété (privée, un commun, de l’Etat) se configure un continuum d’ensemble de droits et des solutions de gestion.

data de publicação

  • janeiro 1, 2016